Cette nuit, changement d’heure, passage à l’heure d’hiver. L’occasion pour les couche tard de traîner une heure de plus au bistro.
Contrairement à ce que propagent la plupart des médias, comme ici, cette nuit, nous n’allons pas tous «dormir une heure de plus». Beaucoup vont bosser. Que ce soit dans les hôpitaux, dans la police, chez les pompiers, ou… dans les bistros.
Car, en 2009, la préfecture de police avait décidé de fermer les yeux. Et que les rades pouvaient fermer à «2 heures de la nouvelle heure», comme disait si joliment la femme du patron de l’Académie de la bière.
Une ordonnance préfectorale du 1er juin 1948 prévoit à Paris la fermeture des bars et restaurants à 02h00. Sauf dérogation. Or une dérogation, il y en a par exemple une valable les vendredis et samedis soirs à La Mercerie, et jusqu’à 3h du matin. Très pratique pour savoir, cette nuit, quand il sera réellement trois heures!
Quant aux travailleurs, rien n’est prévu dans le Code du Travail quant à leur rémunération. Certains picolent, d’autres trinquent. L’heure du «travailler plus pour picoler plus» est arrivée.
C’est l’inverse pour le passage à l’heure d’été, quand d’autres «dorment» une heure de moins…
F. A., photo: à La Mercerie, dans le 11e, on bossera une heure de plus cette nuit