Après Boston, Sydney, Londres ou encore Buxelles le 25 septembre dernier, Paris a accueilli ce samedi 1er octobre sa première «Marche de salopes».
Mouvement né au Canada après qu’un policier de Toronto, Michael Sanguinetti, a conseillé à des femmes de ne pas s'habiller comme des «traînées» afin d’éviter les violences sexuelles, les «SlutWalk» (Marches de salopes, site officiel ici) essaiment un peu partout dans les grandes villes. Avec des variantes, comme la «Marche des putes» dans certains pays d’Amérique latine.
Le programme annonçait pour ce premier jour d’octobre les villes françaises de Aix, Lille, Lyon, Marseille, Paris et Strasbourg, avec une page Facebook et un compte twitter. En Grande-Bretagne une autre marche était annoncée, à Bristol, tandis que cinq étaient organisées sur le continent nord-américain, dont une à Ney-York.
A Paris, une centaine de femmes ont défilé de la Tour Montparnasse au Panthéon pour protester contre le sexisme et «la culpabilisation des victimes d'agressions sexuelles», tenant à la main des ballons rouges en forme de cœur.
Sur une banderole était écrit: "Non, c'est non. Un viol n'est jamais ni consenti, ni provoqué, ni jamais de la faute de la victime!"
Un compte-rendu est à lire sur le site du Progrès.
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