Voici deux semaines se déroulait en Gironde la première édition des Tribunes de la Presse d’Arcachon, réunissant des journalistes et autres dessinateurs de presse venus de France, bien entendu, mais aussi de Tunisie, d’Algérie, des Etats-Unis, du Mexique, de Russie, du Japon, d’Italie, ou de Grande-Bretagne. L’occasion pour la journaliste tunisienne Olfa Belhassine, qui a publié son compte-rendu ici, de tâter de l’«hospitalité» française.
«Votre situation pose problème, madame !», lui a-t-on rétorqué une fois qu’elle a “avoué” qu’elle n’avait pas de certificat d’hébergement… Car «la douanière aux yeux bleus», comme est décrite la fonctionnaire appliquant strictement les règlements, estimait que, pour un voyage de travail de quatre jours, il fallait que l’impétrante fournisse un certificat d’hébergement, comme un touriste lambda. La liste des justificatifs à fournir pour une entrée en France se trouve sur le site de l'Ambassade de France en Tunisie (ici).
L’histoire est publiée sur le site Internet de Courrier international, co-organisateur des Tribunes de la Presse d’Arcachon.
C’est instructif sur la façon de traiter les étrangers, même si cela s’est mieux terminé pour elle que pour le migrant de Botzaris arbitrairement retenu quatre jours jusqu’à péremption de ses papiers avant d’être remis aux autorités italiennes.
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