Dans un jeu de questions-réponses à Hexagone (le blogue de Catherine Coroller sur l’immigration, qu’on aime ou qu’on quitte), Aziz Senni revient sur les émeutes en Angleterre et estime que «nos quartiers sont des poudrières».
Pour lui, «six ans après les révoltes de 2005 rien n’a changé».
«Il existe de nombreux quartiers où la police et même certains habitants ne peuvent plus entrer tranquillement. La plus grande fermeté doit être appliquée à l’égard de cette minorité qui pourrit clairement la vie et l’image de nos quartiers. Mais la seule réponse répressive, nécessaire et utile, ne serait que courtermiste. Si notre pays veut que ces territoires - que je qualifie de quartiers émergents - où vivent aujourd’hui 6 millions de nos compatriotes (10% de la population nationale), se développent et rattrapent leur retard socio-économico-culturel, il est important d’avoir une vision à long terme.», estime-t-il
Son entretien au Libéblog est à lire ici.
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