7ici que ça se passe

Césaire et ka à La Reine blanche

La plume de Césaire et les percussions traditionnelles antillaises font bon ménage dans Pawòl a Kò, Pawòl a Ka, le spectacle de danse contemporaine que donne le Théâtre de La Reine blanche ce 24 octobre et le 7 novembre, à 16 heures (extrait vidéo).

C’est un univers du type de celui de Ti Jean L’Horizon, personnage de conte créole analysé ici par Ina Césaire) qu’approche le danseur. Un univers foisonnant d’images, de tension et suspension, où éloquence et silence ne constituent que divers aspects d’une même quête : accueillir les traces héritées des ancêtres tout en balisant son chemin singulier de l’ombre vers la lumière.

En deuxième partie, durant seize minutes, Doukoulanm, solo féminin par Ghislaine Décimus.

Dimanche 24 octobre et dimanche 7 novembre, à 16 heures, entrée 18€ (TR : 13€)

Théâtre de La Reine blanche, 2 bis passage Ruelle (18e), métro La Chapelle ou Max Dormoy

Durée : 45 min. Chorégraphie et danse : Max Diakok, textes extraits de Cahier d’un retour au pays natal (de Aimé Césaire), avec Roger Raspail et Dominique Tauliaut aux percussions en direct. Montage sonore de Patrick Nupert, création lumières de Jean-Pierre Népost. Production : Cie BOUKOUSOU

Messe hommage à Patrick Saint-Eloi

Une messe sera donnée ce mercredi 20 en hommage à Patrick Saint-Eloi (PSE) à l’église de La Madeleine, à Paris, indique DOMactu.

PSE est décédé le mois dernier. Il aurait eu 52 ans aujourd’hui. L’office aura lieu à 17h30, selon le blogue du 5e DOM, et sera animé par la sœur du défunt, Nadine.

Nombreux furent les hommages rendus le mois dernier, jusqu’à la ministre de l’Outre-mer partie sur place pour les funérailles. On en retiendra cependant un, particulièrement pertinent puisqu’unissant la Guadeloupe et la Martinique sous les plumes de Gérard Delver et Patrick Chamoiseau, intitulé tout simplement… Pour Patrick Saint-Eloi.

Matchs d’impro au Café de Paris

C'est la saison des champignons ! Et comme des millions de maisons de Schtroumpfs, les improvisations poussent chez les Claques.

La troupe sera au complet vendredi 8 octobre, à 20h30, au Café de Paris (158, rue Oberkampf, dans le 11e). Déroulement de la soirée et réservation en cliquant ici. Durée: 90 minutes, selon BilletReduc.

Au programme : improvisations, rires… et surprises. Comme d'hab', c'est le public qui est maître des cérémonies.

Au Café de Paris - 158 rue Oberkampf - 75011 Paris

Entrée : 5€ - Restauration possible sur place

Métro Ménilmontant, Rue Saint-Maur, Parmentier ou Père-Lachaise — Bus 96 — Noctilien N12 ou N23 (aucune excuse pour les moyens de transports). 

Une nuit à la préfecture de police

Pour la deuxième fois, la préfecture de police de Paris (PP) participe à l'évènement Nuit Blanche (programme complet ICI), en proposant une exposition de sculpture de Maurizio Toffoletti, intitulée «Marbre, Lumière, Musique».

La PP, qui « mobilise ses moyens au service de la sécurité des parisiens », devient donc un « acteur culturel » de l’opération, en mettant en avant cette expo d’art contemporain.

De formation classique, Maurizio Toffoletti s’est consacré au travail du marbre, dont il a fait naître des œuvres monumentales. Sa démarche est une synthèse entre la grande tradition italienne et une tendance contemporaine, donnant au marbre blanc de Carrare des formes nouvelles.

Au travers d’une créativité originale, il en dévoile la transparence et la lumière, et parvient à décliner de surprenantes sonorités, aiguisant chacun de nos sens. Avec ce « musée à ciel ouvert » dans la Cour du boulevard du Palais, la PP offre un écrin nouveau à l’art et le rend accessible à un plus large public.

Né en 1961 à Lecce, dans le Sud de l’Italie, Maurizio Toffoletti s’est d’abord mesure à la pierre jaune friable et chaleureuse qui fait les façades ensoleillées de sa ville baroque, avec des bustes, de facture classique. Par la suite, il s’est lancé dans les marbres de Carrare, les granites et les quartz.

Installé à Paris depuis la fin des années 1980, il a réalisé des sculptures contemporaines dans la lignée de ses maîtres spirituels tels Brancusi, Moore ou Calder. Saint-Germain des Prés, l’Odéon ou l’Orangerie du Sénat lui ont déjà servi de prestigieux sites d’exposition. En 2008, à l’occasion d’une exposition à Rabat (Maroc) il publiait ce catalogue.

Marbre, Lumière, Musique
Samedi 2 octobre 2010 de 19h à 3h

Préfecture de police
Cour du 7, boulevard du Palais
75 004 Paris

Entrée libre - M° Saint-Michel · Cité · Châtelet Bus 21, 38 , 47, 85