La police est intervenue ce jeudi 22 mars à la Porte d’Aubervilliers pour évacuer un campement installé depuis octobre 2011, composé de cent trente personnes, dont plus de la moitié étaient des «enfants mineurs», précise la préfecture de police de Paris (PP).
L’opération se serait déroulée «sans incident», sur un terrain privé, dans le cadre d’une décision du tribunal d’instance du 18e arrondissement remontant à décembre dernier faisant état de «défaillances» en matière d’hygiène et sécurité.
La Porte d'Aubervilliers se trouve à la jontion des 18e et 19e arrondissements, le terrain privé sur lequel était installé ce campement se situant côté 18e.
La PP indique y avoir trouvé des branchements électriques «sauvages» ainsi qu’un mode de chauffage présentant des «risques importants d'incendie».
Les personnes chassées de la Porte d’Aubervilliers sont originaires des pays de l’Est de l’Europe, dont des Roms.
Le secteurs de la Porte d'Aubervilliers a été —essentiellement à partir d'avril 2011— occupé par des migrants tunisiens. Par la suite, les Roms sont devenus plus «visibles» dans l'Est parisien parmi les migrants.
F. A., photo d'archives