Les élus parisiens ont interpellé le représentant du préfet de police au Conseil de Paris, mardi 7 février et ont adopté deux vœux, dont un à l’unanimité, sur les escortes des personnalités. Le 20 janvier, un motard escortant la ministre de l’Apprentissage Nadine Morano avait renversé un piéton.
Le vœu adopté à l’unanimité était présenté par MM. Christophe Girard et Jean-Marie le Guen, respectivement adjoints PS à la Culture et à la Santé. Il demandait que le maire de Paris «saisisse le préfet de police» afin que ce dernier «précise les conditions d'attribution et d'utilisation» des véhicules d’escortes de personnalités, et que le préfet «clarifie les conditions de recours aux escortes».
Le deuxième vœu émanait du président du groupe Communiste, Parti de Gauche et apparentés, M. Ian Brossat. Ce dernier souhaitait que Bertrand Delanoë saisisse le ministre de l'Intérieur pour «retreindre drastiquement» les escortes. Les représentants de l’UMP et du Nouveau Centre s’y sont opposés, ce qui n’a pas empêché son adoption.
Selon le représentant du préfet de police au Conseil de Paris, Nicolas Lerner, «le recours aux escortes motorisées est strictement encadré et s'effectue dans quatre cas précis»: transport de fonds, transports sanitaires, maintien de l'ordre et «certains déplacements officiels de personnalités françaises et étrangères».
Les escortes de membres du gouvernement auraient diminué de plus de 50% en quatre ans, selon lui.