Une enquête a été ouverte lundi 12 décembre pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste en vue de la fabrication d'un engin explosif en bande organisée» et «tentative d'assassinat», après que la police française a désamorcé un engin explosif à l’ambassade de Grèce à Paris.
Découverte en début d’après-midi, l’enveloppe piégée, «de petit format», était adressée à l'ambassadeur et postée depuis l’Italie.
Elle a été désamorcée par les services spécialisés de la préfecture de police de Paris (PP), sans blessé ni dégât.
La police a passé le colis aux rayons X: il contenait piles et fils suspects, et a été détruit par «explosion surveillée», à l’aide d’un canon à eau.
L’ambassade, située rue Auguste-Vacquerie (16e), a dû être évacuée une quarantaine de minutes.
La semaine dernière, un groupe anarchiste italien a revendiqué l'envoi de deux lettres piégées, l’une à la Deutsche Bank découverte sans faire de dégâts, l’autre dans un centre des impôts, blessant grièvement un responsable de la collecte.
F. A., avec Belga, Reuters, et AP