Voici deux semaines, le tribunal correctionnel de Nantes jugeait qu’une blessure grave à un œil avait bien été occasionnée par l’usage d’une arme par un policier, mais relaxait ce policier, au prétexte que l’ordre de tirer avait été donné par un supérieur hiérarchique.
Un lycéen avait, en novembre 2007, participé à une manifestation contre la loi Pécresse sur «les libertés et responsabilités des universités». Sa blessure avait entraîné une incapacité totale de travail de six mois. Depuis, l’acuité visuelle de l’intéressé est presque totalement perdue, sans amélioration possible.
L’arme utilisée, un lanceur de balle de défense, était à l’époque en cours d’expérimentation. Il s’agit d’une arme proche du Flash ball, précise la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), dans un communiqué (à lire ici en détails), où elle estime que «l’action de la police ne doit pas avoir pour effet de dissuader les citoyen(ne)s de participer à des manifestations, car c’est une des libertés fondamentales que de pouvoir contester collectivement ce que l’on estime injuste».
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