C’est l’histoire d’un berger privé de ses brebis, abattues par les services vétérinaires à la demande du maire de la commune cévenole où elles broutaient. Alain Paya-Poirel, persuadé qu'il est l'objet d'une terrible injustice, réagit violemment, s’en prend au maire, le gifle, et son avocat plaide "la maladie mentale". Voilà donc le berger en hôpital psychiatrique, où il a passé les fêtes de fin d’année, sans sa femme et sa fille…
L’histoire est racontée par le menu dans Le Monde libertaire.
Selon la section d’Alès de la LDH (citée ici), le rapport d’un expert psychiatre dit que le berger a des «cheveux emmêlés évoquant la coiffe rasta».
La section gardoise de l'Union Syndicale de la Psychiatrie (USP) rappelle qu'elle a dénoncé le caractère liberticide de la loi du 5 juillet 2011 sur les soins sans consentement. Du reste, l'USP a publié un communiqué fin décembre sur son site Internet.
L’USP appelle au respect de la personne humaine et des décisions médicales qui la concerne, dans une totale indépendance vis à vis des pouvoirs administratifs et judiciaires.
Une pétition a été mise en ligne le 26 janvier.
je trouve qu'il y a une sorte d'ambiguité dans votre manière de relater, vous, le déclenchement de cette histoire. on se demande ce qui a bien pu conduire le maire à faire abattre le troupeau, donc l'imagination démarre à bloc : quelle était la culpabilité d'alain paya poirel pour en arriver là ? maltraitance ? abandon ? etc. pourquoi ne pas dire simplement "à la suite d'une hospitalisation..." ?
Rédigé par : zozefine | ven. 13 avr 2012 à 13:25