Mardi 3 mai, à Compiègne (Oise) doit être jugé Xavier Mathieu, l’un des porte-parole des travailleurs de Continental Clairoix. Il est poursuivi pour avoir refusé le test ADN après sa convocation pour le «saccage» de la sous préfecture.
Sur son nouveau blogue, la conseillère (Parti de Gauche) de Paris et élue du 20e arrondissement, Danielle Simonnet, lui apporte son soutien. Et pas qu'un pneu!…
En 2009, l’équipementier automobile avait décidé de délocaliser son entreprise en Roumanie pour gagner plus d’argent en profitant d’une main d’œuvre moins chère. Un mouvement de grève dur, qui durait, des promesses non tenues (qui font désormais l'objet d'un contentieux prud'homal), un double discours gouvernemental… et de la casse de mobilier dans la sous-préfecture après l’annonce par le tribunal du rejet de la demande des ouvriers de suspendre la fermeture de leur outil de travail, l'usine.
A Clairoix, comme dans d’autres endroits de France, se mettait alors en route la criminalisation du mouvement social, avec cette fois pour cible Xavier Mathieu et pour mobile officiel son refus de se soumettre à un relevé d’empreinte ADN.
C’est ce que raconte ici en détails Danielle Simonnet, avant de se rendre à Compiègne pour l’audience du 3 mai.
Le site des Conti Clairoix est par là.
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