7ici que ça se passe

Des Vélib aux couleurs de la droite universitaire

Mardi 12 octobre au matin, afin de protester contre les grévistes de la RATP, le comité Stop la grève, émanation de la Droite universitaire (Uni), a apposé des affichettes sur des Vélib' parisiens.

« A cause des grèves je pédale et ça me fait suer », pouvait-t-on lire sur les paniers de plusieurs centaines de vélos en libre service de la capitale.

Querelle de chiffres : l’Uni dit avoir posé 8000 pancartes, Decaux, exploitant le Vélib', en a comptabilisé 1000 (sur les vingt mille bicyclettes en circulation).

« Les agents de la SNCF et de la RATP bénéficient d'un régime spécial. Le report de deux ans de l'âge de la retraite ne les concernera qu'à partir de 2017, et progressivement jusqu'en 2025. Ce n'est qu'à partir de cette date que les cheminots roulants, qui prennent aujourd'hui leur retraite à 50 ans, partiront à 52! Les boules! », affirme la Droite universitaire sur son site.

L’octogénaire se fait voler son dentier

Une dame de 82 ans a été victime le 30 septembre, dans le 20e arrondissement de Paris, du vol à l’arrachée de son sac à main, qui contenait entre autres son dentier, raconte PPrama, l’infolettre hebdomadaire de la préfecture de police (PP) dans son édition n°131 du 6 octobre.

Faisant doctement l’inventaire des objets dérobés, la vieille dame déclara soixante euros, ses clefs et son dentier. Un butin improbable qui prêterait à sourire, si ce n’est que le vol a été commis avec violence.

Projetée au sol, la victime a été conduite à l’hôpital où une fracture de l’épaule lui a été diagnostiquée, occasionnant une incapacité totale de travail (ITT) de 31 jours.

Un suspect a été interpellé le jour-même, précise la PP, puis déféré au parquet de Paris. Mais, « malgré des recherches minutieuses, les effets personnels de la victime restent introuvables, le dentier y compris ».

Nuit Blanche à Notre-Dame de la Croix de Ménilmontant

Pour la Nuit Blanche 2010, l’église Notre-Dame de la Croix nous proposait une jolie promenade, entre sculptures aériennes cachées dans le secret des confessionnaux, dialogue imaginaire rassemblant les célébrités qui parsèment le quartier — une installation métaphorique — des chaises disposés en rond et des ampoules dialoguantes à la place de la tête. Et surtout, un projet interactif invitant les visiteurs à partager leur rapport à la foi sur des post-it collés au mur.

On nous demandait en fait qui l’on considérait comme Dieu dans notre vie.

Sur ces mêmes murs, à côtés des ex voto dédiés aux saints, des petits écrans diffusaient des messages de remerciements pleins d’humour. J’ai rarement autant ri dans une église… Des installations modernes et poétiques dans un espace insolite, une belle initiative de la part du quartier.

Roro, photo FA (archives)