Dans le cadre des municipales prévues en mars 2014, Anne Hidalgo, tête de liste du PS, a indiqué ce mercredi 12 juin que sa porte était ouverte jusqu'au MoDem au second tour.
Dans un message relayé sur Facebook par Catherine Vieu-Charrier, on apprend que le secrétaire fédéral Igor Ziamichiei a estimé que "Ouvrir la porte au MoDem, c'est prendre le chemin d'une défaite de la gauche".
De son côté, Ian Brossat, président du groupe "élus communistes et Parti de Gauche" au Conseil de Paris, se montre "stupéfait" de l'annonce de la première adjointe au maire. Dans un entretien à Metro, il estime que "la gauche ne gagnera pas en faisant la danse du centre". Il indique par ailleurs que l'unique élu MoDem au Conseil de Paris n'a "jamais voté pour le budget de la ville".
Contacté par le blogue 7 Ici, Jean-François Martins (qui siège depuis trois ans, après la démission de Marielle de Sarnez) confirme, mais nuance: il s'est abstenu et a émis des commentaires favorables.
Dimanche dernier, les écologistes avaient choisi Christophe Najdovski pour faire bande à part au premier tour.
Le Parti de Gauche est déjà en ordre de bataille à Paris sans connaître la décision du PCF (qui devrait être prise à la rentrée de septembre). Le 6 juin, la Conseillère de Paris, élue du 20e, porte-parole du PG Danielle Simonnet a tenu une conférence de presse au Lieu-dit, dont un compte-rendu vidéo se trouve ici. Danielle Simonnet a du reste réagi à l'annonce de Anne Hidalgo: pour elle, "Aucune alliance possible avecle MoDem".
Le Parti de Gauche avait annoncé dès mars 2013 son intention de présenter des listes autonomes dans une soixantaine de villes françaises, dont Paris. Quitte par la suite à prendre avec le PCF des accords de raison pour une étiquette sans doute plus raisonnable de Front de Gauche.
Fabien Abitbol