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25/06/2009

Commentaires

Pour les montants, avec ces anti-douleurs, on est loin de traitements comme celui de ma femme, qui a eu autrefois du propofan, puis du topalgic : sous forme de patches, ce qu'elle a maintenant coûte environ 12 euros tous les trois jours, avec un produit générique 20 pour cent moins cher que celui d'origine. C'est associé à du liorésal, à 100 gouttes environ de rivotril par jour, et à de la morphine en gélules à action rapide pour les pointes de douleurs. Sans compter le paracétamol (4g/jour). Cela paraît beaucoup, mais c'est adapté.

J'ai volontairement pris ce qu'il y a en ce moment de moins cher sur le marché, et qui ne représente bien entendu par le cas de chacun, mais qui sera sans doute ce qui sera préconisé dans les trois quarts des cas environ.

Pour les autres, un suivi spécifique est prévu, et c'est aussi pour cela que les autorités françaises ont obtenu un si long délai (un an environ au lieu d'un mois).

ERRATUM
Pour les patches, j'ai écrit 12 euros tous les trois jours, il s'agit de cent euros tous les trois jours....

C'est couillon, mais la seule fois où j'ai pris du Di-antalvic (2 cachets, suite à une amydalectomie à 18 ans, vous saurez tout), ben j'ai failli me retrouver à l'hosto. Voui... Pas supporté, trop puissant, j'ai cru que j'allais crever. Enfin bon, je suis un cas particulier.
En plus, j'ai vu ma grand mère complètement accro à la chose pendant plus de 15 ans. Effet totalement psychologique. Tsss... Si on n'avait pas planqué ses médocs, elle y serait passée plus tôt, surdosage accidentel, comme pour les junkies. Tout le monde n'a pas la force de se sevrer volontairement.
Bref, c'est peut-être efficace, mais pour une fois que l'on met en avant les dangers d'un tel médicament, cela mérite d'être souligné.
A part ça, d'accord avec ton analyse sur le trou de la sécu...

c'est hallucinant.
J'ai pris du propofan pour des lombalgies, ça fait pas grand chose, un peu moins mal.
En revanche le topalgic, c'est très efficace mais les effets secondaires sont loin d'être anodins : somnolence accrue, constipation importante, ralentissement de la respiration...desfois on a l'impression d'oublier de respirer.
a mon avis il y aura davantage d'accidents et de dépendance avec le topalgic...
pour ce qui est du coût pour la sécu, je pense que les autorités imaginent que beaucoup seront orientés vers le paracétamol seul et seront tentés de s'approvisionner de manière autonome sans renouveler leur ordonnance,ce qui est tout bénef pour la sécu mais pas anodin en terme d'interactions médicamenteuses.

le paracétamol n'est pas non plus excellent pour le foie...un surdosage, accidentel ou pas est plutôt méchant !

Le retrait du Di-Antalvic n'est pas encore avalisé par la Commission européenne et l'Afssaps réfléchit à un moyen pour maintenir sous condition. Tout va être une question de mobilisation des patients...

La pétition pour le maintien du Di-Antalvic:
http://www.mesopinions.com/Pour-le-maintien-du-di-antalvic-petition-petitions-164b22779c06e8c1f957abd7b5b17a35.html

On vous empêchera de boire, de fumer,de prendre des anti-douleurs, de conduire trop vite... Vous mangerez en bougeant et cinq fruits et légumes par jour. Et vous serez en bonne santé, espèce de s..., sinon gare à vous. Scrongneugneu, l'Etat veille. Big Brother est partout et jusque bientôt dans vos draps pour vous dire ce que vous devez ou ne devez pas faire. Le totalitarisme soft... On y est !

Quelles raisons peu avouables sont-elles cachées derrière la suppression du DEXTROPROPOXYPHENE [le seul qui me soulage] alors qu'il n'a pas son équivalent dans la pharmacopée et que le TRAMADOL [IXPRIM] -réellement dangereux- est distribué sans problème ?
A quand le retrait de la Commission Européenne, vraiment néfaste ?

Comme je l'avais expliqué à l'époque, c'est du fait du taux anormalement élevé de décès dans certains pays. Mais ces morts sont essentiellement des suicides, par surdosage, et les pays en question ne pratiquaient pas la même politique que la France, ni pour la prescription et la délivrance, ni pour le conditionnement. La France a été obligée de se plier à l'Europe du médicament.
Ce que je regrette aussi. Pour les finances publiques comme pour moi…
Je passerai de nouveau à l'Ixprim dans un mois, qui reviendra plus cher à la collectivité, trois à quatre fois plus cher par mois (je suis à 100% pour cela), et qui me sera moins bénéfique, car beaucoup moins souple d'utilisation, et réveillant d'autres douleurs. Sans compter les insomnies qu'il me provoque et les petits vertiges. Et encore, par rapport à d'autres patients,je n'ai pas eu, en trois mois d'essai voici un an, trop d'effets secondaires indésirables à court terme.
Le di-antalvic générique me convenait parfaitement, même sur une longue durée. j'en avais pris trois ans durant, et j'en reprenais à la dose maximale autorisée depuis fin 2006.

je suis allée voir mon médecin mardi soir. Loin d'avoir préparé la transition, il m'a annoncé "je ne peux plus vous prescrire de di-antalvic - j'en prends couramment 2 matin, 2 le soir, pour pouvoir me mouvoir et travailler ; éventuellement 2 de plus le midi si gros bobo. Ca n'enlève pas la douleur mais me permet de bouger sans crier - que peut-on vous prescrire ?
Lamaline. Ca existe depuis des lustres, m'a-t-il dit.
Certes.
Di-antalvic = 2,36 euros les 20 gélules, 2,10 en générique (j'utilise les génériques).
Lamaline = 2,06 euros les 16 gélules.
Déjà, il y a "comme un défaut".
Ensuite, c'est remboursé 30 centimes en tout et pour tout, mutuelle comprise.
Là, cherchez l'erreur.
Enfin, ça comprend 300mg de paracétamol (soit 100 de moins que le di-antalvic), 30mg de poudre d'opium (tiens, c'était pas ça qui était nocif ?) et 30mg de caféine. Pour une hypertendue, avec arythmie cardiaque, rythme de croisière épuisant à 120 battements/minute et insomniaque de surcroît, souffrant de fatigue chronique en plus du reste, ça fait beaucoup de points d'interrogation, non?
MA question, la seule, la vraie: qui y gagne? et quoi?
Pas le malade en tous cas.
Alors, quels profiteurs?

@Blasée95,
Lorsque j'avais rédigé ce sujet en juin 2009, j'étais, comme je l'indiquais, de nouveau sous Di-Antalvic (générique) depuis la Toussaint 2006. Je suis présentement sur mes dernières boîtes. A raison d'une moyenne de 6/jour, la dose maximale. A 2,06€/boîte (9 boîtes).
Durant trois mois, au premier semestre 2010, j'ai testé le seul médicament qui pouvait (selon mon généraliste, qui s'alignait presque sur mon neurochirurgien) me soulager: l'Ixprim. Même dosage, en maximum cette fois, mais à 5,94€ la boîte (neuf boîtes par mois donc…).
Trois différences majeures:
1/la liste des mises en garde et contre-indications de l'Ixprim fait peur, même si -chez moi- elle ne provoque que peu d'effets à court terme (je ne sais pas ce qu'il en adviendra à long terme, car je n'aurai plus le choix au prochain renouvellement);
2/je ne peux plus moduler en fonction de mon état, le principe actif n'étant pas le même. Je vais donc me voir obligé de prendre 3x1 cp/jour même si je ne ressens rien, et de ne moduler que sur le reste, ce qui laisse une marge de manœuvre TRES réduite, d'autant que le délai d'action est plus lent (de l'ordre de deux heures, et non pas de 20/30 minutes, pour ce qui me concerne);
3/cela réveille chez moi diverses douleurs génialement endormies par le Di-Antalvic, et -occasionnellement- des migraines qui, bien entendu, ne me prenaient jamais (ou pour très peu de temps) avec le Di-Antalvic.

Bilan: la collectivité (je suis à 100%) dépense trois fois plus, et je suis en moins bon état.

Voilà pour le quotidien.

Quant au long terme, je ne connais pas les effets sur moi, n'ayant “testé” que sur trois mois.

Réponse perso à Ménilmuche : je suis nouvelle. Je suis une victime de la suppression du di-antalvic. Et quand j'ai vu la différence de coût pour le positif hypothétique du nouveau médicament, j'ai cherché sur internet. Je suis tombée sur votre blog par hasard. Mais je vais revenir !

En réponse à votre coimmentaire, on devra donc attendre pour savoir à quoi correspondent, exactement, les effets collatéraux de cette louable intention que les français déprimés, à l'instar des outre-manchots suicidaires, n'avalent pas leurs boîtes de gélules à la chaîne...
Il y a plus simple, quand même, pour se flinguer, que de se faire prescrire du di-antalvic et de manger ça comme des bonbons !
En attendant, je cherche un autre antalgique, sauf ixprim, sauf lamaline, sauf similaires (ça se complique) pour continuer à fonctionner sans trop souffrir.
Sinon, l'état (qui m'emploie, au passage) devra s'attendre à voir augmenter mes frais d'anti-dépresseurs, voire à payer des arrêts de maladie à répétition, une mise en longue maladie éventuelle, peut-être une invalidité à court ou moyen terme. Et j'en oublie.
Rappelez-moi combien coûtait le di-antalvic à la sécu pendant qu'il me permettait d'aller travailler ?... (et que les outre-manchots déprimés les plus dénués d'imagination en avalaient trop, c'est un fait mais pas de nature à compenser les bienfaits de ce truc, tout de même).
Le problème qui devient de plus en plus récurrent, et qui ne doit rien au di-antalvic, est qu'à tout problème qui pointe son nez, le gouvernement, l'union européenne (dont quelqu'un la déclarait nocive et demandait quand elle serait supprimée ; proposition à étudier très sérieusement), on interdit. On arrête. On met en place le "principe de précaution". Et on se recouche, tranquilles. A-t-on le moins du monde étudié la colonne avantages par rapport à celle baptisée inconvénients ? non. A-t-on mis en rapport les bienfaits et les méfaits (auto administrés délibérément, semble-t-il en ce qui concerne les suicidés) ? encore moins. A-t-on esquissé le calcul des pertes et profits ? M'enfin, qu'est-ce qu'elle dit, alors qu'on lui sauve la peau ? Si : on le dit ; alors, c'est vrai.
Les suicidaires français vont donc devoir renoncer à avaler quantité de di-antalvic pour se supprimer, gloire en soit rendue au ministère de la santé et à la commission européenne réunis.
Les français qui souffrent nuit et jour et essaient quand même de rester des citoyens actifs se démerderont. On finit par en avoir l'habitude.
Si on peut bien reconnaître une innocuité au di-antalvic, c'est de n'avoir pas trop fatigué les neurones des "penseurs"...

@Blasée95,
A 2,06€ la boîte en générique (je crois, de mémoire, dans les 2,30 en original), et à la dose maximum, cela faisait dans le pire des cas [prise en charge à 100% pour ALD, comme dans mon cas] une dépense mensuelle de 20€ (-4,50€ de franchises-vignettes). Et un contrôle sanguin tous les deux ans de l'ordre de trente euros. Pour une utilisation souple et un confort correct.
Quant aux effets secondaires, il y en a (avait) comme bien entendu dans tous les médicaments. Connus depuis plus de quarante ans. Variables d'un pays à l'autre, en fonction du mode de prescription et du mode de délivrance.
En France, le paracétamol simple n'est pas contrôlé —contrairement au Di-Antalvic—. Il est donc possible (bien que pas très malin) de s'en procurer en nombre et d'en consommer «comme des bonbons», provoquant, volontairement ou accidentellement, une hépatite fulminante voire un décès, comme cela a été noté il ya cinq ans déjà aux USA et en Grande-Bretagne:
http://www.bmj.com/content/332/7542/628.2.extract
C'est précisément à cette période que la France a commencé à mettre le paracétamol à disposition des patients dans les rayons des pharmacies.

Chacun appréciera…

Sinon, puisque vous êtes nouvelle ici, pensez à regarder en haut à droite "MES BLOGUES" et à zapper sur les deux petits nouveaux, l'un purement parisien, l'autre davantage militant mais informatif tout de même… Les trois ne sont pas mis à jour chaque jour, je fais ce que je peux!

Le Propofan/Di-Antalvic était le seul médicament qui soulageait mes douleurs chroniques. Il me suffisait d'en prendre deux ponctuellement pour supprimer la douleur.
Deux ans après je n'en ai plus. Je ne tolère AUCUN autre médicament, j'ai tout essayé avec mon médecin traitant et mon rhumatologue qui va m'envoyer dans un CHU pour faire des infiltrations sous anesthésie et IRM et en salle d'opération. Bonjour le coût pour la SS !

Il y a des jours où j'ai tellement mal ( céphalées ) que j'en finirais bien avec la vie ou alors, je vais me mettre à la morphine ou à l'opium...Joli résultat ! L'EMEA et l'Afssaps auront ma mort sur la conscience mais je pense qu'ils s'en foutent complétement.
En attendant, je voudrais savoir s'il y a des pays dans le monde qui vendent encore du Dextropropoxyphène dans leurs pharmacies et si vous connaissez le nom des médicaments dans ces pays.
Je suis prête à prendre l'avion demain pour aller en chercher.
Merci de votre aide.

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