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23/02/2008

Commentaires

mouais… il est vrai que la réaction du président de la République n'est pas très "class"…

cependant, quitte à mettre la politesse sur le tapis, on pourrait quand même "féliciter" le gars qui ose lui dire "touche moi pas ! tu me salis !"… personne n'aurait osé dire ceci à un président avant ! son attitude est tout aussi honteuse !

cher monsieur,

je me balade sur votre blog croyant voir un site dédié à l'est parisien et je note que sur les 8 derniers sujets, il y en a 6 pour taper, à différents niveaux, sur notre vénéré président…

il a certes une attitude parfois peu orthodoxe et difficile à suivre ces temps ci, mais cet acharnement à vouloir relever chacune de ses "boulettes" et autres exigences, on va finir par croire M. Fillon qui crie au complot cosmique contre Sarko, "la bête à abattre"…

on peut ne pas aimer cet homme et sa politique de monarque… mais je suis très agacée par toute cette débauche médiatique… entre le coup du SMS (je ne félicite d'ailleurs pas le gars du nouvel obs qui rabaisse son journal au niveau de closer et compagnie), le coup des vaches, le coup du gars qui ne veut pas lui serrer la main, la valse des réprimandes à propos de la "nouvelle justice", le coup du fiston de Neuilly, le cafouillage à propos de la Shoah et j'en passe…

je fais une overdose et je ne suis pas la seule ! eh oui, la plèbe parle devant la machine à café ! les journalistes n'ont-ils vraiment rien à se mettre sous la dent ? il ne se passe rien en France à part les frasques de notre "grand" président ?

je suis énervée et vais bientôt zapper tout ceci… heureusement qu'il existe un autre journal, celui de 13h sur TF1 ! il en devient rafraîchissant… voyez l'ampleur du malaise !

aahhhhh, le dernier sabotier… aaahhhh le dernier tailleur de pipe…

:-))

"...A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."

CQFD :-))

@ la mitochondrie,

lorsque le cycle de Krebs de notre président se sera régulé, je pourrai enfin passer aux choses qui me tiennent le plus à cœur.

si vous avez fouillé dans le blogue, vous avez sans doute remarqué que, depuis un mois, la production est très aléatoire, du fait de soucis de santé. étant seul, j'espère pouvoir récupérer d'ici à quelques mois.

je ne peux laisser passer de telles choses de la part de notre président lorsqu'il préconise le retour de la morale. il se trouve que ce matin, rien que sur Le Parisien, cette vidéo a été visionnée environ 100 000 fois plus qu'hier soir ! alors qu'elle circule aussi ailleurs.

quelle image pour quelqu'un qui, hier, a voulu réussir une journée parfaite et se prépare à des petit coups pour se mêler sans en avoir l'air de la campagne ! quelle image pour un homme qui disait de sa rivale "elle perd ses nerfs" alors qu'il l'avait en face de lui. il n'osait même pas lui adresser la parole. on comprend mieux pourquoi désormais…

ce n'est pas de ma faute si "sa grandeur" occupe l'espace et m'empêche de parler de la vie de l'Est parisien.

PROVISOIREMENT je l'espère.

je ne peux pas laisser passer un homme qui, garant des institutions, se veut au-dessus des lois. qui, se disant défenseur de la presse, attaque un journaliste pour « faux… » et non pour un délit de presse, alors que le faux est, en droit français, à la charge du plaignant. il se trouve que ce plaignant n'est pas un homme comme les autres : il ne peut comparaître devant aucune juridiction.

nos parlementaires, tant attachés au cumul des mandats (pour beaucoup d'entre-eux) n'ont pas réalisé qu'un président en exercice pouvait porter plainte au pénal et pas seulement faire l'objet d'une plainte. 577 députés. 330 sénateurs. une loi taillée sur mesure et votée rapidement pour modifier l'article 67 de la Constitution et hop, le tour est joué. voilà M. Sarkozy capable d'embêter qui il veut quand il veut.

je n'admets pas que l'on puisse demander au Premier président de la Cour de cassation de passer outre le Conseil constitutionnel.

Vous affirmez que 6 des 8 derniers sujets tapent peu ou prou sur le président. je ne l'entends pas ainsi.

• La nomination de Mme Ockrent met en danger le système TV5 et l'indépendance et la spécificité des chaînes. Il s'agit aussi de questions que de nombreux confrères se posent sur les rapports entre les médias et le pouvoir, et qui, comme je l'ai indiqué, devraient dépendre du Premier ministre. Christine Ockrent a continué à travailler sous tous les régimes. Mme Snclair était restée à TF1, mais avait quitté l'antenne pour un poste à plus hautes responsabilités. pour ma part, je trouve que c'st une TRES mauvaise idée que de fusionner les différentes chaînes et je partage l'avis des Belges, des Suises et des Canadiens. Et je ne crois pas qu'en nommant une Belge comme numéro 2 de la future holding cela calmera les esprits (même belges).

• "Si tu reviens" est un sujet musical et la chanteuse a pour habitude de s'inspirer de l'actualité.

• L'Affaire Kieffer est un sujet qui a pris une (sale) tournure internationale, mais Guy-André habitait le 20e depuis 1980 et je le connaissais depuis 1987 (il est question de lui à deux reprises, dont une fois dans le sujet sur l'Affaire Bétancourt)

J'en conclus donc que, si vous avez retenu huit sujets (avant publication de "SDF, jusqu'au bout de la nuit"), il n'y en avait "que" quatre contre M. Sarkozy. je n'ai même pas relayé les propos de M. Badinter.

Mais cette semaine, si vous regardez Jean-Pierre Pernaut, vous aurez du Sarkozy en perfusion… avec des interviews dans la presse locale, un déplacement dans l'Allier, etc. En cas d'overdose, je vous conseille donc de changer de chaîne.

@ l'horrible belle-mère,

le président ayant dit qu'il se voulait de la rupture et qu'il allait donner un ton nouveau, il se peut qu'il ait été pris au mot.

et il a dit à plusieurs reprises ne pas être attaché à un second mandat. peut-être veut-il agiter des chiffons rouges dans tous les sens pour voir jusqu'où les Français (et les autres) sont capables d'aller.

son lapsus (si c'en est un) sur les "11 000 enfants français déportés" est tout de même grave. et avec les nouveaux programmes scolaires qui se profilent, nous seront peut-être dans 20 ou 30 ans pire que les Américains moyens…

@la bucolique,

c'est amusant de citer « Les animaux malades de la peste ! ». Cela figure dans ce film de Depardon sur la 10e chambre correctionnelle du TGI de Paris
http://www.cndp.fr/tice/teledoc/Mire/teledoc_10echambre.pdf
(audience du 15 mai à 15h30)

La 10e chambre est celle où Jean Sarkozy doit comparaître en juin, pour son délit de fuite qu'il a refusé de régler à l'amiable…

D'ici-là, il sera peut-être conseiller général de Neuilly-Sud, comme son papa !

Je n'aurais pas pensé à relire le script du film si l'idée ne m'en avait pas été donnée ce matin…

je suis de nouveau outrée par les propos de mr Sarkozy j'essaie de trouver un site pour m'exprimer de toutes façons il n'en a rien a faire de ce que pensent les Français qui ne l'ont pas élu et meme de ceux qui ont voté pour lui
DU JAMAIS VU NI ENTENDU
ET NOTRE POUVOIR d'achat
RIEN A FOUTRE

SI IL TIENT 5 ANS on se rappellera de lui

JAMAIS UN PRESIDENT N'A ETE AUSSI MEPRISANT.

cher monsieur,

je viens de découvrir votre réponse à mon commentaire d'hier...je vois que votre cycle de Krebs fonctionne à merveille mais vous devriez essayer également la beta-oxydation, c'est bon pour le cerveau… :-)

en effet, outre mon agacement réel à cause de cette débauche médiatique autour de la sarko-family (où chacun rajoute sa couche perso), vous avez omis de noter l'ironie de mon commentaire… je ne regarde évidemment pas le JT 13H de TF1 ou alors juste le jour où je me passionne aussi pour les chiffres et les lettres, Derrick et Question pour un champion… et je ne remets pas en cause votre état de santé…

je voulais juste vous faire remarquer que dans vos sujets, soi-disant sans Sarko, vous arrivez quand même à en parler que ce soit directement ou indirectement.

mais peut-on avoir l'âme dissidente sur votre blog ?! ou s'agit-il d'un repaire d'affreux gauchistes sectaires et méprisants envers les pov'sarkozystes (une minute de silence pour eux siouplait) ?

j'espère que votre réponse (si vous me répondez, of course !) sera moins cassante envers une lectrice assidue. il faut savoir capter son auditoire sans pour autant le renvoyer dans les cordes à la moindre contradiction…

bonne soirée :-)

eh ben si, un Président de la République a déjà été insulté : J. Chirac himself ! l'insultant le traite de conard et J.C lui répond "enchanté, moi c'est Jacques Chirac"…

le problème de Nicolas est qu'il ne perçoit pas la fonction de "Président de la République" comme LA représentation voire l'incarnation de toute une nation. non, pour lui, c'est dans la religion que l'on s'élève le plus : gênant pour une république laïque. il s'imagine sans souci reprendre son job d'avocat, pourquoi pas, après son premier mandat. l'espoir fût d'avoir touvé un "chef", un vrai. hélas ! nous ne sommes qu'un malheureux troupeau de moutons regardant avec nostalgie notre proche passé (depuis 1940 environ)…

Bisounette peu enthousiaste

Et Mitterrand, se promenant sur les quais de Seine et prenant un crachat en plein visage. Son accompagnateur, outré :
- J'interviens, M. le président ?
- Laissez, ça fait partie de la fonction.

La fausse citation envahit actuellement les médias ! Les transcriptions écrites véhiculées par les médias inversent constamment l’ordre des phrases pour inverser les rôles lors de cette altercation au salon de l’agriculture. En faisant précéder la réaction de Sarkozy par le "tu me salis" du passant alors que c’est l’inverse, ils transforment l’agressant en agressé. Le Monde, libération etc. nous présentent un président qui réagit à une insulte alors que c’est Sarkozy qui provoque le premier ("casse-toi"). Contrairement à ce qu’écrivent les médias, "tu me salis" viens APRèS. Pourquoi cette inversion des rôles ? Parce qu’ils savent que bien des gens excuseront - ou approuveront - les écarts de langage de Sarkozy avec ce type d’arguments : "il a raison de pas s’laisser marcher sur les pieds. Tu veux p’t’être qu’i s’laisse insulter sans rien dire ?". Les réactions des politiques aux JT de ce soir sont aussi basés sur cette fausse citation qui pose Sarkozy en victime.

Ceci étant souligné, puisque Sarkozy n’était pas insulté, à quoi réagissait-il ? Il réagissait en fait à la mise en péril de son scénario médiatique - le bain de foule souriant - par une réalité discordante (et oui tout le monde ne rêve pas d’être "touché" par le président!). Ne supportant pas ce peuple réel non scénarisé, il lui adresse ce "Casse-toi"... de ma com’ ! Voilà à mes yeux la signification politique de cette altercation, omise lorsque l’on ne regrette que les écarts de langage.

@la mitochondrie,

je ne peux que vous conseiller cette note :
http://avecagence.blog.20minutes.fr/archive/2008/02/25/le-parisien-exploite-la-misere-humaine.html#comments
sur la coproralie présidentielle.

@critique média,

je me permets de vous faire remarquer que Alain Gilles, dans son court billet, a écrit :
« Nicolas Sarkozy s'est soudain vu vertement repoussé par un visiteur du salon auquel il s'apprêtait à serrer la main. Ambiance surchauffée. Cohue. Le Chef de l'Etat s'est emporté. »
Ce qui signifie que c'est le président qui est allé vers lui !

Alain Gilles est un ancien FURTIF du Monde (qu'il a quitté en… 1985 après moins d'un an) et a, il me semble, conservé sa lucidité. Compte-tenu de son relatif jeune âge (moins de cinquante ans), il n'a jamais accepté de travailler à Libération.

Bien cordialement et merci tout de même de votre passage. Mais méprenez-vous, je vous prie, de tout amalgame !

à webmaitre.
Merci pour votre réponse. Mais je ne visais pas Alain Gilles mais bien une transcription de la vidéo diffusée par les principaux journaux et qui pose Sarkozy en victime. Hors, comme il n'est dit encore nulle part, Sarkozy n'a pas encore été insulté lorsqu'il lance le premier "Casse-toi !". C'est dommage car la quasi totalité des justifications de l'attitude de Sarkozy se base sur la fausse transcription dont je parle.

Merci.

Même M.Jospin, pourtant pas de droite, a rajouté sa touche perso...lui non plus ne comprend pas le manque de respect du visiteur vis à vis du président...la réponse du président non plus...

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/02/26/01011-20080226FILWWW00498-jospin-pour-le-respect-du-president.php

si ça interesse quelqu'un, depuis aujourd'hui le "cassetoipauvrecon.com" est à vendre :-))

http://fr.news.yahoo.com/actudestars/20080226/ten-sarkozy-cassetoipauvrecon-com-est-ve-bc0f742_2.html

@l'affreuse UMP,

on nous dit que le président ne boit pas… Il n'empêche qu'il parle comme un Polonais :
http://afp.google.com/article/ALeqM5glUdoa2lF7OfW_mFWHFyGyOod3dQ
ce qui en soi n'est pas une tare, mais pas digne de son rang.

Ses errements, ses corrections au Parisiens entre la version publiée ce jour et celle publiée demain sont la preuve de son "changement"…

@Lulu,

le nom de domaine Chirac.com appartenait bien à M. Sarkozy…

avez-vous cherché à qui appartiennent ceux-ci ?

Bonsoir,

Et bien que de polémiques… En ce qui me concerne, je trouve l'attitude de notre "cher" président plutôt moyenne, voire inacceptable…

Alors, je ne saurais dire à qui la faute de cette médiatisation, mais je pense qu'il n'y a pas de fumée sans feu, et que le petit Nicolas n'a que le revers de la médaille…
Quoiqu'il en soit, il n'avait pas à insulter, - même si l'autre personne ne s'est pas montrée très classe . Personnellement, cela me ferait mal de serrer la main de Sarkozy sans lui dire ce que je pense de lui - mais sans gros mots promis !

@Val,

Merci d'être passée par ici (je te dis cela davantage en tant qu'enseignante que lectrice).

Je compte, lorsque je trouverai un peu de temps, remettre les choses dans leur contexte, c'est-à-dire remonter à novembre 2007. Et aux leçons données par M. Sarkozy aux représentants de l'Etat.

Le célèbre inconnu du salon de l’Agriculture aurait pu être n’importe lequel d’entre-nous et le comportement de Nicolas Sarkozy est absolument inadmissible.

Cet incident me semble être le plus grave de tout ceux qui ont eu lieu depuis son accession au sommet de l’État.

La raison en est simple.

En effet, si l’insulte envers un président de la République est puni de prison ferme, que signifie l’inverse, une insulte du président envers le premier électeur qui lui déplait par son comportement, ou par une réflexion ?

Il n’y a, bien sûr, pas de risque de voir Nicolas Sarkozy traîné devant les tribunaux pour avoir insulté un quidam !

Mais c’est bien pire que cela.

En effet, par l’insulte qu’il a proférée, NICOLAS SARKOZY A SAPÉ SA PROPRE AUTORITÉ, car tout citoyen peut, maintenant, lors d’une réunion publique, arborer la célèbre maxime présidentielle sur un sac, un tee-shirt, ou, pire, lui lancer un « CASSE TOI PAUVRE CON » auquel il ne pourra pas répondre.

En effet, quel juge pourrait condamner un citoyen qui aurait insulté de cette façon le président ? Car vous, moi, n’importe quel anonyme, nous pouvons désormais répéter cette insulte devenue une référence de l’expression présidentielle.

De plus, cette insulte dans la bouche d’un président de la République, qui se doit d’être un modèle, est très négative pour le développement de liens sociaux harmonieux.

Car si la parole du Christ « Aimez vous les uns les autres » peut être reprise, car elle est fondatrice des relations sociales, ce n’est pas le cas de la parole de Nicolas Sarkozy, « Casse toi pauvre con », qui n’est rien d’autre que l’enseignement du mépris comme base des relations humaines.

Cet incident au salon de l’Agriculture révèle aussi le manque d’intelligence de Nicolas Sarkozy car il n’a pas compris qu’en insultant un individu il sapait, définitivement, son autorité présidentielle.

Où allons-nous avec un tel « Pauvre con » ?

A vrai dire, je ne sais pas, mais je suis assez inquiet pour l’avenir car les dégâts se révéleront dans les semaines, et les mois qui viennent…

Jean-Charles Duboc

a noter que le président n'a pas encore été insulté quand il lance la premier 'casse toi!'

Ni poursuivi… le monsieur n'est peut-être pas si pauvre ou pas si con, après tout !

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