7ici que ça se passe

Le 16e ne veut pas de gens du voyage

“Pas de ça chez nous !”, c’est le cri du cœur qui figure en ouverture du site de la mairie d’arrondissement du 16e sous le titre Pétition - Non à l'aire des gens du voyage.

Le maire UMP de l’arrondissement, Claude Goasguen, y parle du «projet absurde envisagé par la Mairie de Paris, en vue d'installer une aire d'accueil pour les gens du voyage» sur ses terres d’élection, projet qui, selon lui, «se heurte à une résistance massive et justifiée des riverains».

Outre la mise en ligne d’une pétition, dont la mairie d’arrondissement connaîtra évidemment les noms des signataires, la municipalité d’arrondissement organise une réunion publique le 2 février.

L’étude de faisabilité de l’aire des gens du voyage a été lancée le 30 novembre, signalait Lextimes le 13 décembre, le terrain se trouvant en face de la rédaction du site Internet.

Claude Goasguen, le maire de l’arrondissement, est également député de Paris. Donc chargé —entre autres— de voter les lois. La Loi relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage, dite «Loi Besson», date du 5 juillet 2000. A cette date, M. Guoasguen était déjà député (lire ici l’historique de ses fonctions). Et il rechigne à voir appliquer “chez lui” une loi qui est applicable à toutes les communes de plus de 5000 habitants.

F. A., ill.: copie d’écran du site de la mairie du 16e

Un réveillon qui tombe à l'eau

Une centaine de personnes se souviendront sans doute longtemps de leur très court réveillon, passé entre autres avec les policiers parisiens de la Fluviale, à ce qu'explique la préfecture de police de Paris (PP) dans sa livraison n°196 de PPrama, son infolettre hebdomadaire, en date du mercredi 4 janvier.

Le 31 décembre, vers 23h50, les 98 passagers qui réveillonnaient sur un bateau-restaurant se sont retrouvés "bloqués entre deux piliers du pont d’Iéna", entre les 7e et 16e arrondissements, précise la PP. Ils ont alors abandonné petits-fours et cotillons, et troqué smoking et robes longues pour un gilet de sauvetage afin d'être transbordés à quai à l’aide de plusieurs embarcations de la Croix rouge française, des Pompiers de Paris et de la brigade fluviale de la PP.

Le remorqueur pousseur L'Ile-de-France est parvenu à dégager le bateau échoué sur les tabliers des deux piliers "mais a dû attendre la montée des eaux pour ce faire", précise la PP, qui indique que la navigation a été interrompue jusqu'au lundi 2 janvier vers midi, pour faciliter l’intervention des plongeurs de lapolice.

Peu de dégâts: une voie d’eau et un gouvernail endommagé. Mais une soirée gâchée, dont les convives se souviendront.

F. A., photo: L'Ile-de-France, fleuron de la Fluviale, par Socarenam

Aucun film au Balzac cette semaine

La programmation des trois salles du Balzac pour la semaine du 21 décembre est vierge, comme on peut le lire ici ou le voir dans la copie d'écran ci-dessous.

Le cinéma du haut des Champs-Elysées, ouvert depuis 1935, a décidé de fermer pour une semaine, afin de protester contre la difficulté de programmer de bons films.

Le directeur du cinéma, Jean-Jacques Schpoliansky, exprime sa colère dans un communiqué et une vidéo.

Toujours aux Champs-Elysées, le Lincoln, a décidé de fermer cette semaine deux de ses salles, pour les mêmes motifs…

Chaplin à Pleyel

L’Orchestre national d’Ile-de-France accompagnera pour deux séances, le 23 décembre, Les Lumières de la Ville, dernier véritable film muet de Chaplin, à la Salle Pleyel.

Deux séances sont annoncées, à 11h et 16h (réservation ici), pour ce ciné-concert précédé d’un atelier (en option, avec supplément) sur le thème “Charlot et le mime”, à 9h30 et 14h30 (voir là).

Le film est la version restaurée de 2004. Fin de la séance vers 12h20 pour le ciné-concert du matin, vers 17h20 l’après-midi. La musique du film est de Charles Chaplin, sauf le thème de La Violetera, qui est de José Padilla Sanchez.

Une sortie tout public, à partir de huit ans.

Salle Pleyel, 252 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris, 01 42 56 13 13, métro Ternes ou Etoile

Colis piégé à l'ambassade de Grèce

Une enquête a été ouverte lundi 12 décembre pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste en vue de la fabrication d'un engin explosif en bande organisée» et «tentative d'assassinat», après que la police française a désamorcé un engin explosif à l’ambassade de Grèce à Paris.

Découverte en début d’après-midi, l’enveloppe piégée, «de petit format», était adressée à l'ambassadeur et postée depuis l’Italie.

Elle a été désamorcée par les services spécialisés de la préfecture de police de Paris (PP), sans blessé ni dégât.

La police a passé le colis aux rayons X:  il contenait piles et fils suspects, et a été détruit par «explosion surveillée», à l’aide d’un canon à eau.

L’ambassade, située rue Auguste-Vacquerie (16e), a dû être évacuée une quarantaine de minutes.

La semaine dernière, un groupe anarchiste italien a revendiqué l'envoi de deux lettres piégées, l’une à la Deutsche Bank découverte sans faire de dégâts, l’autre dans un centre des impôts, blessant grièvement un responsable de la collecte.

F. A., avec Belga, Reuters, et AP

Un millier de tonnes de fruits et légumes vendus à la sauvette

Un réseau de vente frauduleuse de fruits et légumes opérant à Paris et en banlieue a été démantelé lundi 5 décembre, après deux semaines de filature, indique la préfecture de police de Paris (PP). Vingt-et-une personnes, pour la plupart "de la communauté bengladaise", ont été placées en garde à vue.

C'est la recrudescence de vendeurs de fruits et légumes dans les 13e et 14e arrondissements qui a fait ouvrir une enquête aux fins d'identification des "organisateurs et bénéficiaires de ce trafic", explique la PP.

Selon les calculs et les observations de la police, il y avait chaque jour, onze fourgons chargés de deux tonnes des fruits et légumes pour livrer quatre à dix sites parisiens depuis deux entreprises de Rungis, avant redistribution sur les divers points de vente  parisiens.

"Le poids total des marchandises transportées sur deux mois était évalué entre 750 et 1 350 tonnes", explique la police à Metrofrance. Des achats pour un montant compris entre 400 000 euros et 700 000 euros auraient ainsi rapporté un à deux millions d'euros en deux mois de surveillance. Metrofrance indique que, outre les 13e et 14e arrondissements, les 5e et 15e arrondissements étaient aussi concernés par ce trafic de pruits et légumes.

Nettoyage haute pression dans les halls d’immeuble

Annoncé par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy en juin 2005 sur la dalle de la Cité des 4000, à La Courneuve, le fameux “nettoyage au Kärcher®”, terme réfuté depuis février 2007 par la société allemande [voir l'illustration, cliquer pour agrandir] a commencé le 4 octobre dernier à Paris, indique PPrama, l’infolettre de la préfecture de police de Paris (PP), dans son édition n°189 du 16 novembre 2011.

Seuls sont concernés dans Paris les halls d’immeubles de dix arrondissements: les n°s 10 à20, sauf le seizième. Il s’agit pour la PP de «rétablir la tranquillité dans certains quartiers “sensibles” de la capitale». Le dispositif dit «de sécurisation» s’appuie sur des opérations quotidiennes de contrôle des halls d’immeubles, deux fois par jour dans chaque immeuble ciblé, «avec, pour certains, le concours du groupement parisien inter bailleurs de surveillance (GPIS)», indique la police.

En six semaines, le Kärcher® a fonctionné plein pot: 686 opérations ont eu lieu dans 3850 halls d’immeubles. 1770 personnes ont été contrôlées, 499 «évincées», 57 interpellées et 28 placées en garde à vue pour trafic de stupéfiants, port d’arme prohibé, ou infraction à la législation sur les stupéfiants…

Parmi les saisies opérées par les policiers, 5,6kg de cannabis, 183g de cocaïne, 5g de crack, quatre armes à feu, 37 armes blanches.

Une femme accouche dans la rue, son enfant meurt

«Une honte», a commenté ce mercredi matin Eva Joly sur le réseau social twitter, en apprenant la mort la veille d’une fille à Paris, dans le 14e arrondissement, que sa mère venait de mettre au monde dans la rue.

Selon la Ville de Paris, le couple était âgé de 39 ans, pour l’homme et 38 ans pour la femme, et les deux étaient nés en France. Il vivait depuis peu sous une tente, rue de l'Observatoire a précisé le Collectif des Morts de la rue.

Le décès du nouveau-né a été constaté mardi 1er novembre à 13h50, selon la police, après une intervention des Pompiers de Paris et du Samu.

Le Service de protection des mineurs de la Police judiciaire a été chargé de l'enquête.

Au 21 octobre 2011, le Collectif comptabilisait 280 personnes décédées dans la rue depuis le début de l’année en France.

Auteuil : plus de trois semaines sans gaz

Depuis le vendredi 21 octobre, une importante partie du sud-16e est privée de gaz. Si les abonnés de Excelmans et Michel-Ange devaient être raccordés cette fin de semaine, ceux de Poussin et de la place d’Auteuil devront attendre vers la mi-novembre…

Munis d’un justificatif de domicile, les habitants peuvent aller prendre une douche dans l’un des gymnases à leur disposition.

S’il faut attendre si longtemps pour les réparations des secteurs Poussin et Place d'Auteuil, c’est parce que le réseau, qui devait être rénové en 2012, va l’être maintenant, dans l’urgence. Il faudra ensuite remettre en service le gaz et contrôler l’arrivée chez chaque client. Le tout «agrémenté» —si l'on peut dire— d'importants travaux de voie publique.

«Dès à présent, GrDF étudie des solutions de substitution au gaz pour limiter la gêne occasionnée et est en lien avec la mairie du 16e arrondissement», indique la Ville de Paris.

Le gazier a mis a disposition du public concerné un numéro de téléphone. Voir à ce sujet le document de GrDF à télécharger ci-contre   Téléchargement P16_Gaz-oct11

A panne exceptionnelle, dispositif exceptionnel. La CGT Energie dénonce la privatisation du service public. «Dans la foulée de ce qu'a dit le Premier ministre, je redis qu'EDF et GDF ne seront pas privatisés...», disait le 6 avril 2004 le ministre d'Etat Nicolas Sarrkozy devant la représentation nationale (compte-rendu des débats à lire ici).

Mais on se rassure comme on peut: Carla et Giulia ne sont pas concernées par la panne.

La Tunisie au Parc… Montsouris

Les Parcs de Paris et la Tunisie, ce ne sont pas que les Buttes-Chaumont et les jeunes tunisiens délogés le 16 juin du 36, rue Botzaris, et à la rue depuis.

A l’opposé de la Capitale trône depuis 1869 une réplique du Bardo, rappelle ce samedi le blogue Histoire(s) de Paris, hébergé par la mini plateforme de blogues de la Ville de Paris.

Dans Un palais tunisien en plein Paris, on retrouve un passage de Wikipedia agrémenté d’une photo de Maurice-Louis Branger/Roger Viollet, représentant une vue autre que celle de la carte postale ci-dessus.

Construite pour l’exposition universelle de 1867, cette réplique de la résidence d’été du Bey de Tunis a été déménagée deux ans plus tard au Parc Montsouris, dans le 14e arrondissement.

Laissé à l’abandon en 1974, ce bâtiment fut racheté par les autorités tunisiennes, se dégrada, puis brûla en mars 1991, alors que la Ville de Paris venait de voter un crédit de 15MF (2,28M€) pour procéder à sa restauration.

Depuis vingt ans après la construction de cette réplique, le palais beylical accueille le Musée du Bardo, considéré comme le second musée du continent africain après le musée du Caire.

F. A.